Sujet: L'admiration d'une petite féline en vers la plus puissante des bipolaires (feat Iris) Mar 14 Fév - 18:26 Un petit flocon parvient à atterrir sur le bout de mon museau. Cela m'étonne beaucoup puisque le ciel est d'un bleu ciel profond. Mais aucune plainte ne sort de ma bouche. J'aime la neige à près tout. La neige symbolise la pureté. Je secoue ma tête, prête à retourner à l'entrainement.
J'ai toujours aimé m'entrainer sous les flocons. Je saute sur un tronc d'arbre, l'entoure de mes robustes pattes pour l'attaquer plus facilement. Le mordant jusque dans sa chair, le griffant de part en part, il ne reste plus vraiment d'écorce. Je bondis agilement à deux queues de l'arbre. Je débarrasse les restes d'écorces qui se trouvent dans mes griffes et entre mes crocs avec ma langue. Je ferme les yeux, pensive. Je rêvasse souvent ces temps-si. Je ne sais toujours pas où notre clan pourra déménager. Je ne réalise toujours pas comment j'ai pu me laisser aller.
Je me retourne, face à une énorme boule de mousse. Le dos rond, les crocs à découvert, je feule avant de me retrouver sur lui, la bave sur mes babines. Tout en restant debout, je prends une partie de la boule verte puis l'arrache avec violence. Je retombe sur le côté, ma victime toujours prisonnière de ma gueule. Je la lance au niveau de l'entrée de la tour. Je la regarde, les yeux remplis de rage.
Je m'entraîne avec une idée en tête, pas seulement pour le plaisir de détruire. Je voyais en cette boule de mousse un être effroyable, un traître. Voilà pourquoi j'ai les yeux pleins de rage.
Je vis un rocher au fond de la tour. Je le dévisage d'un regard malsain. Je m'approche de l'être sans vie avec un pas effrayant. Je grogne sur lui, voyant Horia devant moi, et non un vulgaire rocher. D'un bond rapide, j'atterris à son sommet, le regard perçant. Je lui dis, sans savoir que je parle à un caillou:
-"Une fois de plus, tu reviens sur notre territoire Horia. N'as tu rien d'autre à faire que de voler les proies des autres Tribus? Je te conseille de déguerpir, quelque soit ta réponse!"
Ne la voyant pas bougé -normal-, je plante mon couteau dans son corps. Je le retire agilement pour continuer à la lacérer de coups. Lorsque je remarque l'absence du sang, je secoue ma tête, déçu de ne pas avoir eu affaire à la véritable Horia.
Je m'assis sur le grand rocher puis, je commence à citer des phrases cultes et propres à Sultan. Je les dicte avec sa voix noire et grave. On ne me reconnaissait pas:
"-La Vie se résume en une pluie acide et sèche; si vous vous appuyer sur ces gouttes de poison, la Mort viendra vous chercher. Être un psychopathe n'est pas facile tous les jours car vous montez vos émotions fortes par le meurtre. Un jour, je rejoindrais le ciel et c'est toi, PsycoBlood qui me succédera: tu possèdes la sagesse et la vengeance, deux émotions propres à la Tribu Rouge."
Soudainement, une colère profonde m'envahit. Jamais Sultan n'aurait du mourir de la sorte. Le tronc d'arbre sans écorce à ma portée, je lui bondis dessus sans avoir besoin de touché le sol. Je me plaque sur lui, le lacérant avec deux fois plus de violence que tout à l'heure. Mes crocs sont bien plus puissants que la chair de ce pauvre être. Je lui en arrache de toute ma force des morceaux de chairs.
Je me calme au bout d'une demi-heure d’acharnement sur l'arbre, complètement nu à présent. Je repris mon souffle calmement. Les citations de ma mère reviennent dans mon esprit, mais je ne les récites pas, trop violentes.
Mon oreille pivote. Quelqu'un m'observe. Mon odorat me fit signe de l’appartenance de l'intrus. Il est de ma Tribu. Je n'ai rien à craindre. Mais il ne doit pas être ici, il est interdit de me voir combattre pour l'entrainement. C'est pour la sécurité de tous.
Comme il n'y a aucune exceptions à la loi, de ma voix autoritaire, j'ordonne au petit garnement:
-" Viens me voir petit, j'ai à te parler."
Assise sur le tronc salement amoché, je l'attends en silence, un regard autoritaire mêlé de rouge et d'ambre. La neige tombée de plus en plus malgré le ciel entièrement bleu. Je lève la tête, les yeux toujours rivés sur l'entrée de la tour. De celui de droite, une goutte de ma tristesse s'échappe.
Ma mère me racontait que si il neigeait sans nuage, elle serait sur Chikyu, dans nos terres, à mes côtés. Un vent doux et réconfortant me mit un sourire à la place de mon air autoritaire. D'une voix douce et apaisante, je chuchote, les yeux en direction de la brise:
-"Merci de m'aider Mère. Je te dois tellement. Je t'aime beaucoup, je ne t'oublierais jamais."
Des larmes viennent mouillés mes épaules. La brise emporte des feuilles sèches avec elle, symbolisant la sagesse et l'amour de ma tendre mère. Je sais qu'un jour, je la reverrais. Et ce jour là, je ne serais plus là.